Retour | Dernière mise à jour le 14 novembre 2008
DRONES
Règlementation
et analyse des risques
Les dégâts provoqués
par la collision d’un modèle réduit avec un avion civil ou militaire évoluant à
grande vitesse peuvent être irréparables. Un condor de 6 kg a détruit un
supersonique américain F-4 Phantom !
www.aviation-fr.info/militaire/collision.php.
Pour être en
conformité avec la loi française, l’avion modèle réduit doit satisfaire
aux 4 règles de l’ arrêté du 21 mars 2007 :
- Rester
à vue directe et sous le contrôle d’un pilote expérimenté au sol,
- Correspondre
à la catégorie A : une masse au décollage inférieure à 25Kg et une
cylindrée de moteur thermique inférieure ou égale à 160 cc,
- Evoluer
dans des zones non interdites en se référant aux cartes aéronautiques
voir : www.sia.aviation-civile.gouv.fr,
- Ne
pas dépasser une altitude au sol de 150 mètres.
Toute dérogation à l’une de ces
règles doit être spécialement autorisée par le ministre chargé de l’aviation
civile
Pour envisager qu’un
drone totalement autonome puisse s’insérer dans un espace aérien hors de la vue
directe d’un pilote humain, il faudrait pouvoir appliquer la règle de vol VFR
« voir et éviter » qui deviendrait
« détecter et éviter ». Cette
problématique très complexe est un des freins majeurs à la généralisation des
drones.
La petite taille et
les matériaux de construction rendent l’avion modèle réduit intrinsèquement
furtif, un transpondeur pourrait être une solution pour répondre à la nécessité
d’ « être vu » par les avions
rapides modernes.
A tout instant et
inconditionnellement, le pilote au sol peut reprendre le contrôle manuel du
drone avec la télécommande RC standard, alors le drone se comporte comme un
simple avion télécommandé.
- RC mauvaise réception, parasitage ou
rupture de liaison avec la télécommande RC au sol : le drone
interrompt automatiquement son parcours, se redirige vers le terrain
(ligne 0 du script de parcours), et tourne à la hauteur de plancher de
sécurité. En se rapprochant du terrain la liaison radio se rétablira.
- Action : aucune possible
sinon attendre le rapprochement du drone
- Tension batterie faible : NON
IMPLEMENTE retour au terrain.
- Action : le pilote est
averti sur le tableau de bord du PC et doit reprendre le contrôle en
manuel pour atterrir sans délai.
- Arrêt moteur (panne carburant) :
NON IMPLEMENTE vol plané retour au terrain
- Action : le pilote est
averti par l’absence de bruit et sur le tableau de bord du PC. Il doit
reprendre le contrôle en manuel pour atterrir.
- Panne récepteur GPS ou mauvaise
réception GPS (nombre de satellites inférieur à 4) : NON
IMPLEMENTE cas très rare, l’avion passe sur gyroscope de lacet et altibaromètre. Il se maintient à son altitude, badin
45 km/h, virage 6°/s. Cela implique que l’altibaromètre
et le gyroscope de lacet soient calibrés en permanence.
- Action : le pilote est
averti sur le tableau de bord du PC et peut reprendre le contrôle en
manuel.
- Perte tracking :
NON IMPLEMENTE
- Panne calculateur : NON
IMPLEMENTE
L’ultime procédure
dégradée consiste à reprendre le contrôle du drone en manuel.
De préférence faire
évoluer le drone dans la zone au vent de telle manière à ce qu’il puisse
revenir plus vite en cas de retour automatique sur le terrain.